La 30e Conférence des Nations unies sur le climat (COP30) s’est ouverte lundi à Belém, au Brésil, sur un ton d’urgence. Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a averti que « les changements climatiques ne sont plus une menace future, mais une tragédie du présent ».
Dans un discours ferme, Lula a dénoncé « l’obscurantisme » de ceux qui rejettent la science et affaiblissent les institutions, appelant à « infliger une nouvelle défaite au déni ». Il a exhorté la communauté internationale à transformer l’urgence climatique en opportunité, et à agir rapidement pour maintenir en vie l’objectif crucial de limiter le réchauffement à 1,5 °C fixé par l’Accord de Paris.
Alors que la planète s’approche dangereusement de ce seuil, le président brésilien a plaidé pour un sursaut collectif face à la crise : « C’est le moment d’unir les efforts pour éviter un emballement irréversible du climat. »


