À l’ouverture des négociations de la COP30 au Brésil, le chef des questions climatiques de l’ONU, Simon Stiell, a lancé un message clair : l’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action.

« Votre rôle ici n’est pas de vous affronter, mais de combattre ensemble cette crise climatique », a-t-il déclaré, rappelant que la transition écologique est la grande transformation économique du XXIe siècle. Car « il est absurde, ajoute-t-il, de tergiverser alors que des méga sécheresses détruisent les récoltes et font flamber les prix des denrées alimentaires ».

Simon Stiell s’est voulu à la fois réaliste et porteur d’espoir : les efforts collectifs commencent à porter leurs fruits, la courbe mondiale des émissions montre enfin un léger recul.
Rendant hommage à la ville hôte, il a comparé l’Amazone à un symbole de coopération mondiale :

« Ce fleuve n’existe que grâce à ses mille affluents. De même, les décisions des COP ne prendront vie qu’à travers des courants multiples de solidarité et d’action commune. »

Mais l’avertissement est sans détour : ‘’aucun pays ne peut affronter seul cette tempête’’. Les catastrophes climatiques coûtent déjà des points de PIB et des vies humaines. En outre, le chef de l’ONU Climat estime que « se lamenter n’est pas une stratégie, nous avons besoin de solutions ». 

« Il serait impardonnable, a-t-il insisté, que des tragédies continuent alors que nous avons les solutions entre nos mains. Nous devons agir beaucoup plus rapidement, tant en matière de réduction des émissions que de renforcement de la résilience ».