À l’issue des négociations de la COP30 à Belém (Brésil), les États ont validé un texte qualifié de « compromis minimal » : il appelle à renforcer l’adaptation au changement climatique et à mobiliser des financements, mais sans définir de feuille de route claire pour la sortie des énergies fossiles ni fixer des objectifs contraignants pour limiter le réchauffement à +1,5 °C.
En effet, le texte invite à tripler les fonds d’adaptation pour les pays vulnérables d’ici 2030, mais sans préciser un montant crédible ou une échéance contraignante. Aucune mention explicite de la « transition hors des fossiles » ne figure : une lacune lourde, selon plusieurs observateurs. Pour l’Afrique, déjà en première ligne des impacts climat, ce compromis marque un demi-succès : un geste de reconnaissance, mais pas encore de levier fort pour accélérer l’action sur le terrain.
La COP30 sauve la face du multilatéralisme ; mais l’ambition reste insuffisante face à l’urgence. Le « quoi qu’il arrive » a été validé… mais le « comment » reste flou.
Pourquoi cela importe pour nous ?
Notre continent n’a plus le luxe d’attendre : le moment est venu de transformer ces promesses floues en actions concrètes dans les écoles, les quartiers, les entreprises. GreenAfrica.net continuera de vous fournir les clés pour passer de l’information à l’engagement.
Ce texte minimal est un point de départ, pas une destination.

